Le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), une initiative phare pour l’exploitation des hydrocarbures au Sénégal et en Mauritanie, est entaché par des pratiques controversées de la part de son opérateur principal, British Petroleum (BP). Selon un rapport d’audit du cabinet Mazars, « BP ne respecterait pas certaines obligations inscrites dans l’article 26.2 du Contrat de recherche et de partage de production d’hydrocarbures (CRPPH). »
Ledit article impose plusieurs conditions strictes à BP et ses sous-traitants à savoir « Limiter les importations aux marchandises non disponibles localement à des conditions équivalentes en termes de quantité, qualité, prix, délais et modalités de paiement. Prioriser les entreprises sénégalaises pour tous les contrats de construction, d’approvisionnement ou de services, dans des conditions similaires. Procéder par appels d’offres pour les contrats dépassant 200 000 dollars (soit plus de 125 millions de Franc CFA) impliquant des entreprises locales et internationales ou en respectant les standards de l’industrie pétrolière internationale. »
Cependant, l’audit révèle que ces engagements n’ont pas été respectés, portant préjudice à l’économie sénégalaise et aux entreprises locales.
Le rapport de Mazars souligne que « BP et ses filiales ont attribué des marchés sans passer par des appels d’offres. » L’audit a constaté des insuffisances graves dans la documentation des évaluations financières et techniques pour la sélection des prestataires.
Pire encore, il est indiqué que "l’ensemble des prestations fournies par les entités liées à BP ne fait pas l’objet de mise en concurrence par voie d’appels d’offres", en totale violation des dispositions contractuelles.
Les auditeurs pointent notamment des marchés attribués à des entités liées à BP, dont »BP America Production Company, BP Exploration Operating Company Ltd, BP Mauritania Investments Limited, BP Singapore Pte Limited et Overseas Branch BP Senegal. »
« Ces contrats totalisent un montant de 1,18 milliard de dollars (soit plus 1 128 milliards de francs CFA), sans transparence ni respect des règles de concurrence », indique le document.
Ledit article impose plusieurs conditions strictes à BP et ses sous-traitants à savoir « Limiter les importations aux marchandises non disponibles localement à des conditions équivalentes en termes de quantité, qualité, prix, délais et modalités de paiement. Prioriser les entreprises sénégalaises pour tous les contrats de construction, d’approvisionnement ou de services, dans des conditions similaires. Procéder par appels d’offres pour les contrats dépassant 200 000 dollars (soit plus de 125 millions de Franc CFA) impliquant des entreprises locales et internationales ou en respectant les standards de l’industrie pétrolière internationale. »
Cependant, l’audit révèle que ces engagements n’ont pas été respectés, portant préjudice à l’économie sénégalaise et aux entreprises locales.
Le rapport de Mazars souligne que « BP et ses filiales ont attribué des marchés sans passer par des appels d’offres. » L’audit a constaté des insuffisances graves dans la documentation des évaluations financières et techniques pour la sélection des prestataires.
Pire encore, il est indiqué que "l’ensemble des prestations fournies par les entités liées à BP ne fait pas l’objet de mise en concurrence par voie d’appels d’offres", en totale violation des dispositions contractuelles.
Les auditeurs pointent notamment des marchés attribués à des entités liées à BP, dont »BP America Production Company, BP Exploration Operating Company Ltd, BP Mauritania Investments Limited, BP Singapore Pte Limited et Overseas Branch BP Senegal. »
« Ces contrats totalisent un montant de 1,18 milliard de dollars (soit plus 1 128 milliards de francs CFA), sans transparence ni respect des règles de concurrence », indique le document.